Josiane GNASSOU

LEM, Université d'Artois 

Résumé :

Les déchets représentent une réelle problématique pour les politiques en Afrique, car il est difficile de pérenniser les actions en ce domaine en raison d’une forte croissance démographique et d'autres aspects. Plusieurs facteurs expliquent que le système de recyclage tarde à se mettre en place : le manque d’information, de formation, de moyens financiers et d’infrastructures, d’éducation, l’échec de certains projets, la croissance démographique, les zones inaccessibles, et la  précarité de certaines populations... Il existe  pourtant différents types de déchets dont le recyclage favorise la préservation de notre planète et qui peuvent être réintégrés dans le circuit de production : « Au début des années 1950, l’Organisation mondiale de la santé ne se préoccupait que des six maladies quarantenaires : le choléra, la fièvre jaune, la fièvre récurrente, la peste, le typhus et la variole. Cet équilibre est bousculé. Une nouvelle maladie fait son apparition chaque année dans le monde » (Ngô et Régent, 2012).

Le marché des déchets demande une gestion régulière et une réelle expertise afin d’éviter certaines pollutions. Celui-ci demeure à un stade informel : « Les organisations internationales limitent cependant ce secteur aux seules activités illégales dans leur fonctionnement, mais licites dans leur contenu » (Courade, 2006).

Peut-on institutionnaliser les activités  dans le secteur des déchets en Afrique ?

Quelles sont les processus de valorisation des déchets qui pourraient-être les mieux adapter au contexte de ce continent ?