Revue DIMS, Développement, Innovation, Management et Savoir

ISSN : 2824-9712

Volume 1, Numéro 4 / décembre 2023


Éditorial

La revue Développement Innovation Management et Savoir (DIMS) est une revue du Réseau Maghreb Technologie "Maghtech" (Maghtech.org). C’est une revue scientifique internationale qui a pour mission de diffuser des résultats de recherches liés à la question des « Stratégies pour promouvoir un développement tiré par la science, la technologie, l’innovation et la connaissance des pays du Maghreb » et des pays du Sud d’une manière générale. Les questions, notamment celles de transfert, de maitrise technologique d’innovation et d’économie de la connaissance impliquent souvent des processus économiques, mais aussi des facteurs sociaux, culturels et politiques qui agissent simultanément. Mais d’une manière plus générale, elle traite de problématiques relatives au développement économique et social de la sous-région du Maghreb, mais également aux problématiques liées à l’entreprise et son mode de management. Il s’agit ainsi de lier la question centrale aux mutations de l’économie mondiale et en particulier des processus de globalisation qui ne cessent de subir des mutations eux-mêmes, en particulier, par suite des impératifs du développement durable, et aux divers chocs, dont la crise sanitaire actuelle, mais également aux impératifs de compétitivité. Les thématiques ciblées par le comité sont le « développement » avec trois niveaux d’analyse et trois champs disciplinaires qui souvent s’entrecroisent et s’enrichissent. Les trois dimensions sont la dimension macro-économique qui impliquent tous les aspects de politique publique l’innovation et la connaissance, la dimension méso-économique (le territoire et le secteur) et la dimension micro-économique (l’entreprise).  Ces problématiques souffrent encore de pas mal de déficits au niveau du Sud et sont peu analysées par les chercheurs et notamment dans les pays du Maghreb.

L’objectif de la revue est de fournir un support et une référence pour l'avancement et la diffusion des résultats de la recherche de haut niveau dans les domaines de l'économie, du management et de la sociologie sur les questions centrales liant science, technologie, innovation, savoir et développement. La revue se nourrit des principes de fonctionnement du réseau Maghtech, soutenant en l’occurrence autant une recherche exigeante, qu’une recherche collective impliquant plusieurs auteurs et plusieurs équipes.

Elle favorise les approches pluridisciplinaires, combinant apports théoriques et études empiriques inclus ceux de praticiens. Les propositions présentant des points de vue originaux et reposant sur une méthodologie rigoureuse faisant l’objet d’une contribution théorique significative dans le cercle académique et qui offre un apport empirique sont privilégiées.

Il est attendu des contributions qu’elles reposent sur des démarches empiriques et théoriques clairement explicitées, fondées sur une épistémologie et une méthodologie correspondant aux exigences académiques. Des articles d’experts faisant référence à leurs expériences et à leurs pratiques d’acteurs peuvent également être acceptés à la condition de reposer sur une rigoureuse réflexivité. Sont également acceptés les manuscrits de méthodologie qualitative ou quantitative, les monographies, etc., à condition de ne pas proposer l’article à plus d’une revue.

La revue entend se situer au meilleur niveau d’indépendante de toute influence qu’elle soit d’ordre politique ou économique, et sélectionnera les articles sur la base d’une évaluation par les pairs selon les principes reconnus de l’anonymat. La revue s'appuie sur un comité de rédaction et un comité scientifique.

Toute proposition d’article devra répondre aux standards d’éthique reconnus internationalement : d’authenticité , de probité et de respect de la propriété intellectuelle d’autrui. Les articles devront être libres de tout plagiat ou reproduction d’idées , de schéma ou données sans que les règles en vigueur ne soient respectées.

Les sommaires et les numéros de revues sont accessibles librement sur le site maghtech.org et les articles complets peuvent être téléchargés sous une licence en libre accès reposant sur le principe que rendre la recherche disponible gratuitement au public favorise un plus grand échange mondial de connaissances. Les partenaires d’indexation sont les universités de Lille (France), l’Université d'Oran2 (Algérie), l’Université de Rabat (Maroc) l’université d’El Manar (Tunisie) et enfin celle de Nouakchott (Mauritanie). À cela s’ajoutent les réseaux Africalics et Globelics.

La Revue est publiée en deux numéros par an et accepte, pour l’instant, des articles dans les deux langues (Français/Anglais).


Introduction

La crise de la pandémie COVID-19 n’en finit pas de produire des analyses et des réflexions même en cette période de quiétude relative, où l’humanité sortie d’un traumatisme sans égal souffle un peu en percevant, peut-être faussement, qu’on est sorti du tunnel et que le danger est derrière nous.

Et pourtant lorsqu’on examine brièvement cette période, que l’on peut attribuer à une période révolue, vu les progrès immense fait dans le domaine de la santé, on ne peut s’empêcher de dire que l’humanité a vécu une catastrophe importante avec des pertes humaines considérables surtout en période de paix. Son impact a touché quasiment tous les domaines. Dans le domaine de l’emploi, le recours massif à l'activité partielle pendant les confinements, avec 81% des établissements y ayant eu recours lors du premier confinement[1].  Une inégalité dans le recours au télétravail, les cadres ayant pu davantage télétravailler (42%) que les ouvriers (4%) et employés (22%)[2]. Une augmentation du chômage, principalement due à une moindre activité des demandeurs d'emploi plutôt qu'à de nouvelles inscriptions[3].  Des difficultés accrues de recrutement et une pénurie de compétences dans certains secteurs[4].

Au niveau des Évolutions des pratiques professionnelles, on constate une accélération de la digitalisation et de l'utilisation d'outils numériques pour le travail à distance[5], l'émergence de nouvelles réflexions sur l'adaptation des infrastructures des villes et des territoires aux événements extérieurs et un questionnement sur les modèles et pratiques existants, notamment dans les métiers de l'ingénierie et du conseil. Sur le plan économique et social, une chute du PIB de 8,3% en 2020 selon l'Insee[6]. un impact négatif sur les revenus des demandeurs d'emploi, avec 32% ayant perçu des revenus très inférieurs durant le confinement[7], une accentuation de la précarité pour certains groupes, notamment les bénéficiaires de l'aide alimentaire[8] et enfin des changements dans les habitudes de consommation, avec une augmentation des achats en ligne[9].

Sur un plan plus positif, la Covid a accentué la résilience et l’adaptation à travers une prise de conscience accrue de l'importance de la résilience des systèmes et infrastructures[10]. Elle a ainsi permis l’adaptation rapide de certains secteurs, comme la distribution, à l'expérience client exclusivement en ligne[11]. Elle a également permis le développement de nouvelles approches pour la concertation et l'engagement des parties prenantes, notamment via des moyens numériques[12].

La période post-COVID permet quant à elle de déceler plusieurs phénomènes. Tout d’abord, elle a remis au centre une réflexion sur les enjeux à long terme, notamment le changement climatique[13]. Elle a permis en second leu l'émergence d'une "nouvelle normalité" intégrant certains changements durables dans les modes de travail et de vie[14]. Elle permet de mettre l’accent pour un besoin d'accompagnement pour la transition vers une période de "stabilisation"[15]. La période post-COVID se caractérise par une adaptation continue à ces changements et une réflexion sur les leçons à tirer de cette crise pour construire un avenir plus résilient et durable.

L’objectif de ce numéro spécial est d’apporter quelques réflexions et éclairages empiriques sur certaines des questions soulevées ci-dessus en examinant différents secteurs. Certaines contributions sont liées à la problématique de la Covid sur le plan conceptuel et théorique et sur le plan macro-économique tandis que d’autres se sont attachées à examiner la question au plan micro, c’est-à-dire au niveau de l’entreprise et des organisations.

Dans la première catégorie la contribution d’Abdelkader Djeflat intitulée “The coronavirus and the crisis of knowledge in the knowledge economy era: disrupt evolutionary perspective?”, porte l’attention sur les racines de l’incapacité de l’humanité à trouver un remède au sens médical du terme dans une première phase, révélant ainsi une profonde crise de la connaissance dans des pays pourtant parmi les plus avancés à l’échelle de la connaissance et les plus insérés dans l’économie de la connaissance (CE). Face à une incapacité du marché à apporter une réponse, des mesures d’imperfections institutionnelles ont permis de contenir les effets de la pandémie. Il montrera que la plupart des mesures qui ont été prises et qui ont permis de juguler la crise relèvent de l’univers de l’économie de la connaissance.  D’autre  part il examinera les changements au niveau des paradigmes et comment la pensée évolutionniste du changement technique, de l’innovation et du savoir ont été bousculés. Les riches illustrations de l’observation de la réalité illustreront la partie empirique et renforceront l’idée de la crise covid comme source d’opportunités. Younes Ferdj dans sa contribution intitulée « Les répercussions de la pandémie de Covid-19 sur l’intégration économique dans la région du Maghreb - une perspective algérienne » se penchera sur les impacts les plus perceptibles de la Covid-19, en tenant compte des aspects économiques régionaux, et mettra en lumière l’importance des stratégies de gestion des crises dans les pays du Maghreb. Il mettra en lumière les défis socio-économiques les plus pressants découlant de la Covid-19 au niveau régional, mettant en évidence l’importance des plans de gestion des crises pour l’intégration économique de l’Algérie dans la région du Maghreb. Son travail vise à alimenter la réflexion sur les politiques publiques les plus efficaces, adaptées aux réalités spécifiques de l’Algérie, afin de rebondir sur des bases plus stables et durables. La contribution de Gadi Osman & Mohamed Chercher intitulée «  L’impact de la pandémie Covid -19 sur le marché pétrolier : État des lieux et perspectives » met en avant la paralysie dont a souffert la  quasi-totalité des secteurs d’activités, notamment celui des hydrocarbures. L’article  vise  à  mettre  en  lumière  la  situation  de l’économie mondiale  que  vit  la plupart des pays à cause de cette crise sanitaire de la Covid-19. Il propose une lecture sur la situation de l’économie mondiale caractérisée par les bouleversements, dus à la crise survenue à la suite de la pandémie de la COVID-19, accentuée par la chute brutale des prix du pétrole, tout en abordant la géopolitique du pétrole. Dans leur papier intitulé «La gestion des dettes publiques en période de crise : Le cas de l’Europe face à la COVID-19 », Wissem Ajili-ben Youssef et Henri Ayoub  comparent les niveaux d’endettement des pays européens face à la Covid et mettent en évidence des tendances variées, qui peuvent être expliquées par des facteurs propres à chaque nation. En outre, l’analyse croisée des évolutions des ratios de dette publique /PIB et de la charge d’intérêt/PIB montre que le recours à l’endettement public n’a pas compromis sa soutenabilité. La soutenabilité doit prendre en compte les dimensions économiques, sociales et écologiques selon eux. Les deux critères du pacte de stabilité et de croissance (PSC) relatifs aux déficits budgétaires et aux dettes publiques ont été largement critiqués. En outre, appliquer une norme uniforme à tous les pays membres compromet la pertinence de ces critères en raison de leurs différences économiques et structurelles. Force est de constater que ces critiques ont suscité des appels à réformer le PSC, donnant lieu à diverses propositions. Le mouvement réformiste, qui a dominé le débat européen sur la dette publique, a préconisé de modifier les règles et les institutions dans le but de favoriser une gestion plus flexible et plus solidaire. Pour garantir une soutenabilité durable de la dette publique en Europe, il est essentiel d’adopter une approche intégrant les nouveaux défis du 21e siècle, tels que le changement climatique, le vieillissement de la population, et les incertitudes géopolitiques.

Dans la seconde catégorie, l’entreprise est mise au cœur de l’analyse avec comme questions centrales 1/ quel a été le comportement de cette organisation face à la pandémie ? 2/ quel a été l’impact de la Covid sur le management de l’entreprise et surtout qu’elles sont les fonctions qui ont le plus été impactées ?  Fethi Ferhane, Abdelkader Djeflat et Aimad Datoussaid dans leur contribution intitulée «  Déperdition et management des connaissances tacites à l’ère de la covid-19 : examen d’un échantillon d’entreprises algériennes » visent principalement à mettre en évidence la perte des connaissances tacites et leur mode de management lors de la pandémie du COVID-19 dans un contexte de l’entreprise algérienne. Pour tenter d’examiner ce phénomène, une enquête a été menée en ligne auprès de 250 dirigeants dont leurs entreprises ont subi les effets de la fermeture lors des périodes de confinement des mois de mars-avril 2020. Deux sortes de résultats ressortent de ce travail : 1/ les ressources humaines ont connu des effets négatifs de la déperdition du savoir tacite ainsi que de l'obsolescence de compétences et de l’arrêt du processus d’apprentissage de leur personnel pendant la période COVID. 2/ D’une manière assez contradictoire, la pandémie a eu des effets positifs sur le Knowledge management en termes de flexibilité et d’apprentissage à travers la digitalisation des pratiques managériales par rapport aux pratiques traditionnelles. Toujours dans l’univers des entreprises et des organisations d’une manière générale, Abdelkader Djeflat et Assya Khiat, dans leur contribution « The pandemic COVID 19 and Organizational change : what role and what issues for Innov’action in the Management of Human Resources ?" croisent deux champs importants du management, celui de la gestion des ressources humaines (GRH) et celui de l’innovation. C’est à l’intersection de ces deux corpus théoriques et des mutations en cours aussi bien de l’un que de l’autre que se situe leur contribution. De là est né le concept d’innov'acteurs dont le statut, le rôle et la motivation  imposent des innovations organisationnelles dans les modes de management de la GRH. La transformation digitale de l'ensemble de l'organisation et la quatrième révolution vont également assigner d'autres rôles et fonctions aux innov'acteurs. C'est dans ce contexte que la pandémie de la COVID-19 fait irruption, imposant d'autres modes de gestion des RH qu'il s'agit d'inventer, d'oser et d'imaginer et les innov'acteurs développer de nouvelles postures. Ce travail a pour objectif d'analyser ces bouleversements, d’asseoir un nouveau socle théorique et de coller à la réalité sur un sujet relativement nouveau. Le croisement de concepts relevant de la vision évolutionniste de l’innovation et ceux relevant des NFOT (Nouvelles formes d'organisation du travail) s’est avéré très productif. Les illustrations tirées de la réalité et le choix du télétravail comme exemple en font un travail de recherche exploratoire. L’analyse a abouti à deux résultats majeurs. Premièrement, nous assistons à une extension sans précédent des postures des innov’acteurs due à la pandémie nécessitant de nouveaux modes de GRH innovants. Deuxièmement, avec la pandémie, le télétravail, qui devient une nécessité exigée par la situation, définit un nouveau paysage des formes d’innov’actions avec des niveaux de perturbation de la fonction GRH variant d’intensité selon le type de posture que les innov’acteurs adoptent.

Points de vue, Analyses et Notes de lecture

Nous avons une nouveauté dans ce quatrième numéro de la  revue DIMS : c’est la création d’une rubrique , « Points de vue, analyses et notes de lectures ». Elle répond à notre souci d’approfondir la pluridisciplinarité, mais également recueillir l’expérience et la connaissance tacite d’analystes, de praticiens qui ont accumulé une connaissance tacite, un capital de savoir et savoir-faire résultant d’une longue pratique d’un domaine particulier. Elle peut également être nourrie de contributions d’académiques voulant exprimer un point de vue sur une question d’actualité ou bien une note de lecture ou une recension d’ouvrages. A cet effet , nous accueillons dans ce numéro trois contributeurs, tous des praticiens de leurs domaines respectifs.  Moneef Zou’bi propose de revoir la question du développement humain au niveau mondial à la lumière de la COVID-19 en mettant en exergue le cadre de sécurité humaine et notamment le concept d’une seule sécurité qui englobe toutes les autres : eau, énergie, santé, agriculture et biodiversité. Ali Yousnadj dans sa contribution aborde la question du système de santé à l’épreuve de la pandémie covid 19 : vers le statut d’infrastructure critique majeure. Il introduite la notion du système de santé comme une infrastructure critique majeure appelée à faire face, en surcharge, à des pandémies probables et récurrentes. Comme pour les infrastructures critiques majeures, seule la pérennité opérationnelle en toutes situations d’urgence doit avoir un sens ; les coûts à consentir viennent en second plan. Youcef Mebbani, dans une lecture critique de l’ouvrage de Bill Gates « Comment éviter la prochaine pandémie », souligne les points forts et quelques limites du livre de Bill Gates. L’auteur propose des solutions pour prévenir de futures crises sanitaires. S'appuyant sur son expérience avec la Fondation Gates et ses discussions avec des experts mondiaux, l'ouvrage se veut à la fois informatif et orienté vers l'avenir.



[1] https://www.unedic.org/publications/crise-covid-19-quel-impact-sur-le-marche-du-travail

[2] https://www.unedic.org/publications/crise-covid-19-quel-impact-sur-le-marche-du-travail

[3] https://www.unedic.org/publications/crise-covid-19-quel-impact-sur-le-marche-du-travail

[4] https://www.candriam.com/siteassets/medias/insights/sri-publications/engagement/post-covid--engagement--takeaways/2022_07_post_covid_takeways_fr_web.pdf

[5] https://www.systra.com/expert_insights/reflexions-sur-la-periode-post-covid/

[6] https://www.unedic.org/publications/crise-covid-19-quel-impact-sur-le-marche-du-travail

[7] https://www.unedic.org/publications/crise-covid-19-quel-impact-sur-le-marche-du-travail

[8] https://www.insee.fr/fr/information/4479280

[9] https://www.candriam.com/siteassets/medias/insights/sri-publications/engagement/post-covid--engagement--takeaways/2022_07_post_covid_takeways_fr_web.pdf

[10] https://www.systra.com/expert_insights/reflexions-sur-la-periode-post-covid/

[11] https://www.candriam.com/siteassets/medias/insights/sri-publications/engagement/post-covid--engagement--takeaways/2022_07_post_covid_takeways_fr_web.pdf

[12] https://www.systra.com/expert_insights/reflexions-sur-la-periode-post-covid/

[13] https://www.systra.com/expert_insights/reflexions-sur-la-periode-post-covid/

[14] https://www.candriam.com/siteassets/medias/insights/sri-publications/engagement/post-covid--engagement--takeaways/2022_07_post_covid_takeways_fr_web.pdf

[15] https://www.systra.com/expert_insights/reflexions-sur-la-periode-post-covid/

Les auteurs

Abdelkader DJEFLAT

Professeur d’économie – Coordinateur réseau Maghtech (DIM – Clersé UMR 8019 CNRS - Université de Lille, France, abdelkader.djeflat@univ-lille.fr.

 

Younes FERDJ

Maître de recherche, CREAD (Algérie), meriemamghar06@gmail.com

 

Osman GADI

Docteur en Relation Internationale, Université Alger 3, gadi.osman@yahoo.com

 

Mohamed CHERCHEM

Professeur des Universités Oran 2, mcherchem@yahoo.fr

 

Wissem AJILI BEN YOUSSEF

EM Normandie Business School - France

 

Henri AYOUB

Faculté des Sciences économiques et de gestion (Branche 1) - Université Libanaise.

 

Fethi FERHANE

Docteur en Sciences de Gestion – Président Bureau, Evidencia, Algérie,  fferhane@evidentia-academy.com

 

Aimad DATOUSSAID

Professeur d’économie, Lab MIM, Membre équipe DIM-Maghtech, Université de Sidi Bel- Abbes, Algérie. datou_imad@yahoo.fr

 

Assia KHIAT

Professeur d’économie, membre de l’équipe DIM-Maghtech, Université d’Oran 2

 

Moneef R. ZOU’BI

Science Advisor, InterAction Council (IAC), Co-Founding Director, World Sustainability Forum (WSF), Trustee, World Academy of Art and Science (WAAS) and Adjunct Professor, UCSI University and University of Malaya, Malaysia.

 

Ali YOUSNADJ

Docteur en génie mécanique, Ancien directeur de la recherche et de la formation post graduée /EMP at Solsim, Consultant au ministère de l’Industrie.

 

Youcef MEBBANI

Université de Mostaganem, SG Maghtech


 © Maghtech. Lille, 2022

21, Allée Tristan, 59650 Villeneuve d’Ascq, France

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ISSN : 2824-9712

 

 

 

 

Code de la liberté de communication en ligne :

(Loi du 21 juin 2004, Titre 1er, Chap. II, Art. 6, III.1 et III.2)